Je m’aime … et si c’était vraiment important !


« Même si …. (la vérité du moment), je m’aime ! »
Pour ceux qui connaissent l’EFT, c’est la première ronde.
J’attrape ce qui me gène, me dérange et je le contrebalance avec « je m’aime ».
Au début de l’EFT, la phrase de Gary Craig était plus longue :
« Même si …. (la vérité du moment), je m’accepte tel.le que je suis et je m’aime complétement et profondément ! »
Je préfère juste « je m’aime« , car si je m’aime, forcément je m’accepte.
Mais que cela veut-il dire : « je m’aime » ?
Comment le savoir ?
Et pourquoi est-ce important ? Voire essentiel ?

En grandissant, on apprend à se comparer. On compare nos notes et on pense comparer nos intelligences. On compare tout ce qu’on peut comparer. Et bien sûr, on se compare aux autres physiquement et les conclusions sont tranchantes : « je suis trop ceci, je ne suis pas assez cela…« 
Il y a aussi tout ce que nous entendons, les jugements des autres. « Tu as grossi.e, tu as maigri.e, tu es plus petit.e que, tu es nul.le ... »
Et nous nous construisons tant bien que mal avec tout cela.
Nous devenons des adultes blessés entourés d’une carapace. 
On ne s’aime pas, au mieux on se protège.
J’entends aussi souvent que s’aimer soi-même c’est égoïste !

Et si on reprenait depuis le début, chaque humain est unique et donc non comparable. Nous avons tous nos spécificités et notre place. Notre biologie répond à nos croyances (je vous renvoie à mon blog et à la lecture des livres de Bruce Lipton), donc notre corps se forme en réponse à nos blessures (c’est aussi l’hypothèse de Lise Bourbeau).
Et si s’aimer commençait par aimer notre corps physique ?
Sans condition, pas quand j’aurai perdu 5 kilos, pas quand j’aurai fait du sport, pas … Maintenant pour ce qu’il est : notre temple sacré !
Comment s’incarner sans mon corps ? Comment vivre des expériences humaines sans mon corps ?
C’est impossible ! Mon corps me suit partout et me permet d’accomplir tout ce que je fais. Si mon corps ne peut pas se lever un matin, je ne peux rien faire.
C’est mon partenaire le plus fidèle, le « coussin de mon âme » !
Et pourtant c’est toujours plus facile d’aimer les autres, notre partenaire, nos enfants et même des étrangers. Pourquoi est-ce si difficile de se donner cet amour ? Nous pensons que nous ne le méritons pas, si les autres savaient…. En vérité, nous sommes nos pires juges et notre pire saboteur.
Le chemin de retour en soi, passe par le corps.
« S’aimer soi-même est le début d’une histoire d’amour qui durera toute une vie » – Oscar Wilde

Pouvons-nous véritablement aimer les autres si nous ne nous aimons pas nous-même ?
Je n’en suis pas certaine.
Si je m’aime, je libère l’autre de cette obligation de me rassurer par ses mots sur qui je suis. Si je m’aime, je suis libre et en joie !

Comment aimer mon corps quand il a mal ?
Même quand il souffre ! Il m’envoie des signaux. Est-ce que je l’écoute ? Est-ce que je ralentis ? Est-ce que je change de direction ?
Plus je juge mon corps, plus je m’en coupe, plus je le malmène (en n’écoutant pas ses besoins de repos, de limites…), plus mon corps va se transformer, prendre du poids ou en perdre, être douloureux, et plus je vais le juger, avoir envie de le fuir, et plus je ressentirai de la tristesse, de la colère, de la honte, de la culpabilité… Je vibrerai des énergies basses et je me sentirai mal et du coup j’aimerai encore moins mon corps. C’est un cercle vicieux qui s’enclenche.

Pratiquons ensemble :

La douleur est une porte d’entrée vers le corps, la première quand il est en souffrance. Quand on a mal, on a envie de se dissocier de notre corps, on le fuit, on le juge. Or la douleur vient souvent nous dire quelque chose que nous ne pourrions pas entendre autrement.

Si vous avez mal pouvez-vous décrire précisément le lieu de la douleur, sa couleur, son intensité et son analogie. 
Par exemple : j’ai mal à l’épaule droite, c’est rouge vif, à 8 et c’est comme si on pressait l’épaule avec une main.
Si vous avez plusieurs douleurs, choisissez celle qui est la plus présente maintenant.
Prenez une grande respiration et évaluer vos 4 éléments :
« J’ai mal à l’épaule droite, c’est rouge vif, à 8 et c’est comme si on pressait l’épaule avec une main« 
Et on fait une ronde avec cela.
On commence par tapoter sur le point karaté (le point sous le petit doigt avec lequel on casse des briques en karaté) : « même si j’ai mal à l’épaule droite, c’est rouge vif, à 8 et c’est comme si on me pressait l’épaule avec une main, je m’aime« 
Puis on cite un élément par point de la ronde : sur le haut de la tête : « j’ai mal à l’épaule droite« 
sur le coin de l’œil interne : « c’est rouge vif »
sur le coin de l’œil externe : « à 8 »
sous l’œil : « c’est comme si on me pressait l’épaule avec une main
au-dessus et en-dessous de la bouche : « j‘ai mal à l’épaule droite »
et ainsi de suite jusqu’au dernier point
et sur le dernier point on redit toute la phrase : « j’ai mal à l’épaule droite, c’est rouge vif, à 8 et c’est comme si on pressait l’épaule avec une main« 
Puis on prend une grande respiration et on réévalue les 4 éléments. Il y a toujours au moins un élément qui aura changé. 
Par exemple : « j’ai mal à l’épaule droite, à 7, c’est orange et c’est comme une main posée sur mon épaule« 

Et on recommence à tapoter sur les points de la ronde avec ces nouveaux éléments, comme ci-dessus.
On reprend une grande respiration et on réévalue les 4 éléments.

Et on refait une ronde.
On prend une grande respiration et on réévalue.
Généralement la douleur aura baissé.

Vous pouvez alors vous demander : « qu’est-ce que cette douleur vient me dire ? Quel est son message ? »
Et accueillir ce qui vient. Écouter votre corps et ses besoins est un pas très important vers lui.
C’est une pratique rapide et très efficace.
Ne me croyez pas et essayez !

Votre corps est votre temple, plus vous allez être en paix avec lui, plus vous allez l’aimer, mieux vous allez « être ».
Et c’est un cercle vertueux qui commence : plus j’aime mon corps, plus je vais l’écouter dans ses besoins (alimentaires, de repos, de limites … ), plus je vais être bien dans ce corps (sans douleur et qui me ressemble), plus je vais vibrer de jolies émotions élevées (la gratitude, l’amour, l’émerveillement, la confiance et la joie) !

Et si ce n’était pas si compliqué ?
Et s’il suffisait d’écouter les messages de notre corps et de lâcher les croyances limitantes, les freins qui nous empêchent de nous aimer nous-même !
Et si c’était une décision ?
C’est aussi l’avis d’Edouard Baer (acteur français) pour qui ce que nous avons de plus important à faire tous les matins c’est de décider d’être heureux ! 
Grâce à l’EFT, vous avez un outil toujours présent avec vous pour acter ce changement dans vos cellules, pour décider ! Je décide d’avoir confiance plutôt que peur, je décide de m’aimer, je décide…