Peut-on faire du deuil, un seuil ? Un passage où la vie prend un autre sens ?

  • Le deuil. Ce terme, attaché à l’idée de mort, peut s’appliquer à toutes les épreuves qui, en heurtant
    nos rêves de réussite et de bonheur, viennent ébranler nos certitudes et notre confiance
    en nous-mêmes.
  • Une expérience commune à tous…
    Personne ne peut échapper à cette réalité, personne ne peut vivre sans faire l’expérience
    de la perte d’un être cher, d’un amour, d’un espoir.
  • … Mais toujours sidérante, voire révoltante. Dans une société où toute l’énergie vitale est tournée vers la recherche du gain et du
    succès, nous sommes désarmés lorsque nous mesurons la fragilité de notre édifice personnel.
  • Alors peut-on faire du deuil un seuil ?
    Au-delà du jeu de mots, la notion de passage peut aider à mettre de la couleur sur la douleur et des mots sur les maux : la perte et le manque font mal mais ils nous remettent à notre vraie place, celle de passant et de passeur. La vie prend alors un autre sens, tout son sens.

« Je n’ai rien à faire. J’ai à me défaire. D’un monde de choses confuses,
contradictoires, j’ai à me défaire. À la plume, rageusement raturant, je balafre les
surfaces, faisant ravage dessus comme ravage en moi est passée cette journée,
faisant mon être une plaie. Que de ce papier aussi vienne une plaie. »

Henri
Michaux

Un espace de transformation pour accompagner ce passage de deuil

  • Au travers d’ateliers d’EFT (Emotionnal Freedom Techniques) afin de comprendre ce qui se joue en vous, libérer vos émotions et reconnecter à vous-même, et de créations libres (écrites ou peintes), vous trouverez un espace pour mettre en mots votre peine et la transformer.
  • En *bonus*, une séance individuelle avec moi (EFT) vous est proposée AVANT ou APRES la retraite et en distanciel ou présentiel, si vous en ressentez le besoin au tarif de 50 euros (au lieu de 110 euros pour l’EFT) afin de vous offrir un accompagnement complet.

Pendant cette retraite…

  • Partage. Se retrouver à plusieurs pour mettre en mots les émotions, en cherchant à puiser à la source du langage qu’est la poésie, enfouie en chacun, permet de libérer ce qui échappe au discours ordinaire, soumis à la logique, à la correction, au rationnel – à tout ce que le deuil vient ébranler. Et, quand les mots ne viennent pas, on peut recourir aux images, en prenant les pinceaux avec la spontanéité de l’enfant qui ne sait pas encore écrire. Chaque deuil vient en effet réveiller le petit d’homme qui sommeille en nous-mêmes et qui cherche une consolation.
  • Rire et confiance… sont sans doute les meilleures clés pour laisser surgir le goût de la vie altéré par la perte : aussi, ces ateliers d’écriture sont-ils l’occasion de redécouvrir une simplicité de relations qui passe aussi par le rire, fruit de la confiance née du travail mené ensemble. Être en deuil est une expérience de vivant, qui doit aller au-delà de la tristesse.
  • Retourner son regard. Au lieu de se plaindre de ce que l’on a perdu, imaginer que ce vide peut être l’occasion d’accueillir quelque chose de nouveau, de se découvrir autre, plus fort de se savoir fragile. Le deuil peut créer du jeu au sens du menuisier qui permet à une porte bloquée de s’ouvrir… sur l’inconnu qui fait peur mais qui offre une chance d’évoluer.
  • « La mer, toujours recommencée… ». Pas de compagnie plus inspirante pour cette recherche que celle de la mer, notre origine, ce miroir dont le mouvement incessant nous rappelle que toute vie est en devenir. C’est avec son aide que nous explorerons quelques voies permettant de faire du deuil un seuil.

Coanimée avec Adeline Gouarné

Co-créée par Agnès Pauper, Thérapeute EFT depuis 20 ans, auteure, formatrice et conférencière et Adeline Gouarné, agrégée d’histoire, a fait sa maîtrise en histoire comparée des religions. Sa passion précoce pour le théâtre et la poésie s’est nourrie d’un deuil impossible à faire : la perte accidentelle de sa mère à l’âge de 4 ans, dont son entourage n’a pas su prendre la mesure. Plus tard, la pratique du dessin et de la peinture est venue compléter sa palette d’expression propre à libérer les manques et les émotions enfouis. Elle anime régulièrement des stages qui mêlent ces différents modes d’expression de façon ludique, à la recherche d’une synergie qui mette chacun en confiance. Elle a accompagné pendant cinq ans, à Rouen, des endeuillés dans les premiers moments de sidération qui suivent la mort d’un proche.

Une retraite pour accueiller ce passage du deuil au coeur d’un lieu puissant

  • Lieu : Pénestin, Plage de La Pointe du Bile (56760)
  • Dates : du jeudi 9 mai au samedi 11 2023 (week-end de l’Ascension)
  • Horaires : jeudi 9 mai de 14h à 18h, vendredi 10 mai de 9h30 à 17h30 et samedi 11 de 9h30 à 16h
  • Logement : possibilité de loger à 1 minute en mobile home (camping 5 étoiles dans un écrin de verdure et à 5 min à pied de la magnifique plage de la Pointe du Bile) ou en maison de vacances
  • Restauration : Nous mettons à disposition des collations le matin (fruits, fruits secs, biscuits) mais invitons chacun(e) à prendre si besoin, un petit déjeuner complet avant de commencer le programme de chaque journée. Les 2 repas du midi sont offerts ainsi que la collation de l’après-midi.
  • Tarif Early Bird : 390€* au lieu de 450€ valable jusqu’au 14 avril 2024
  • Tarif après le 14/04/24: 450€. *Le tarif ne comprend pas l’hébergement ni le transport jusqu’au lieu, et inclut les collations matin et après-midi et les 2 repas du midi le vendredi 10 et le samedi 11 mai

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Aperçu du lieu de ressourcement, et du cocon de bien-être qui nous accueillera, situé à 2 min. à pieds de la plage